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Principales entreprises libanaises
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Un secteur phare de l'économie libanaise : Secteur des banques et assurances
Le surnom de Suisse du Moyen-Orient qui est souvent
attribué au Liban lui vient principalement de la réputation de son réseau bancaire.
Il s'est construit depuis la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'au milieu
des années 70 et le début de la guerre civile. La force du secteur bancaire a
attiré à Beyrouth les capitaux arabes du Golfe, |
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et les établissements financiers ont alors prouvé leur capacité a gérer des fonds
de toutes origines.
C'est devenu une réelle tradition et la pierre angulaire de l'image de la richesse
libanaise.
En dépit de 15 années de guerre, cette réputation est toujours d'actualité, même
si le Liban a perdu une partie du marché de la région.
Depuis les années 90 les secteur bancaire joue un rôle majeur dans la réhabilitation
de l'économie.
Les grandes banques et courtiers reviennent progressivement au Liban et le secteur
est souvent cité comme modèle pour les autres secteurs économiques en terme de
modernisation et de restructuration suite à des programmes successifs de concentration
en vue d'atteindre la taille critique de compétitivité sur la scène financière
internationale.
Les banques au Liban jouent traditionnellement un rôle d'intermédiaire financier
pour la société.
Ceci dans un marché financier libre, où la concurrence est forte. 69 banques sont
enregistrées à la Banque du Liban: 62 banques commerciales et 7 banques spécialisées
dans le crédit à long et moyen terme.
Le secteur emploie actuellement 15000 personnes dans 780 branches, toutes banques
confondues, disséminées sur tout le territoire.
Elle gèrent plus de 45 milliards de dollars d'actifs.
La représentation étrangère est importante, soit au travers des représentations
de banques étrangères opérant directement au Liban, ou par des prises de participation
dans des banques locales.
Les banques libanaises reconnaissent qu'elles sont à la fois responsables envers
la société civile, et partie intégrante de celle ci.
Leurs pratiques sociales et leurs initiatives reflètent cette compréhension. La
majorité d'entre elles ont un code d'éthique qui insiste sur la satisfaction des
clients, la confidentialité, l'intégrité et l'honnêteté.
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Les banques sont très impliquées dans la communauté
au travers d'actions de sponsoring d'événements culturels et sociaux. Elle font
de gros efforts pour combattre la fraude financière, au delà de la formation du
personnel et de l'instauration de procédures internes strictes, de la coopération
avec les |
agences gouvernementales, elles ont également signé une convention pour combattre
le blanchiment d'argent.
L'industrie bancaire libanaise est parvenue à surmonter une période de guerre
et à prospérer en temps de paix pour faire du Liban un centre financier dans la
région.
Elle se reconstruit aujourd'hui, pour regagner une place prépondérante sur les
marchés régionaux et internationaux.
Actuellement, cette industrie peut être décrite comme saine, stable et jouant
un rôle clé dans une économie nationale où les banques continuent de dominer le
système financier et dans une économie de marché qui promeut la concurrence.
Depuis les années 50, le pays pratique une politique financière libre, en accord
avec les accords du GATT.
Toute les banques sont conscientes que, l'étape importante franchie au cours des
dernières années, ne représente que les premières marches d'un processus visant
à construire de solide fondations en vue de développer le système dans son entier.
Les défis sont encore nombreux, mais du défi naît l'opportunité. Les banques,
ainsi que les autres institutions financières, sont placées sous la juridiction
de la Banque du Liban (la banque centrale).
Celle ci contrôle l'accès des nouveaux intervenants sur ce marché et définit le
champs des activités bancaires. Elle établit les règles et codes de conduites
des banques. La Commission de Contrôle Bancaire, établie en 1967, est responsable
de la supervision de l'activité bancaire et du respect des différentes règles
et réglementations.
Le Code de Commerce (1942) et le Code de Monnaie et de Crédit (1963) régissent
toutes les activités bancaires. Il ne fait aucun doute que les secteurs bancaires
et de l'assurance jouent un rôle d'importance dans la confiance que tout citoyen
libanais ou investisseur étranger éprouve pour un futur prospère de toute l'économie.
Jean Michel Druart |
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