INTERVIEW
Entretien avec Antoine Farah, Directeur Général de la société
Projects Development (KS) sal
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Entretien avec Antoine Farah, Directeur Général de la société
Projects Development (KS) sal, société opérant dans le secteur
du développement de projet avec une vision spécifique sur l'avenir...
First Lebanon : Monsieur Farah pouvez-vous nous expliquer quel
est votre coeur de métier ?
Antoine Farah : Nous sommes à l'origine un société
de développement de projets immobiliers. Cela dit nous croyons beaucoup
à la diversification. C'est pourquoi nous nous employons à élargir
le champ de nos activités.
Nous étendons actuellement nos activités aux secteurs industriel,
touristique, aux commerces de détail et à toutes les affaires où
nous identifions des opportunités, des idées de développement
du business.
FL : Quand avez-vous commencé votre business ?
AF : Nous avons débuté il y a deux ans avec un
projet à Broummana, la Résidence 'Imperium', une immeuble résidentiel
de prestige. Il s'agit d'un complexe luxueux composé de 500 m² d'appartements
de standing.
FL : Quels types d'affaires avez-vous développés
jusqu'à aujourd'hui ?
AF : Des projets immobiliers. Cependant nous étudions
des projets variés dans différents domaines, dont certains sont
en phase finale d'étude et d'étude de faisabilité. Dans un
futur proche, nous débuterons le lancement de ces nouveaux projets.
FL : Comment sélectionnez-vous les projets ?
AF : Jusqu'ici nous suivons les évolutions du marché
et nous développons un certain 'standard' de qualité dans nos réalisations,
standard qui n'est pas toujours respecté au Liban. Il s'agit d'un standard
de professionnalisme qui reflète notre identité.
Nous croyons que même les standards de niveau moyen doivent garantir un
certain niveau de qualité. Je crois que le marché commence peu à
peu à distinguer les produits basés sur la qualité et le
service.
En ce qui concerne les autres champs d'activité, nous nous appuyons sur
nos idées, le besoin et évidemment l'aspect financier.
FL : Comment identifiez-vous un projet prometteur ?
AF : Nous commençons nos recherches à partir des
informations dont nous disposons. Nous devons être certains que l'information
est fiable. La sélection des interlocuteurs avec qui nous traitons est
très importante. Puis nous analysons et étudions le projet avec
nos consultants pour préparer l'étude de faisabilité.
Une fois le projet clairement identifié et 'faisable', nous passons à
la phase d'éxécution, qui, dans le domaine immobilier, correspond
à la phase de construction.
Ce qu'il se passe maintenant, c'est que les gens viennent nous consulter dans
le but de développer leurs projets. Il y a des idées brillantes,
et nous discutons des projets... Jusqu'à ce qu'un partenarait ne soit trouvé
sous la forme d'une joint venture ou sous une autre forme. Nous pouvons également
fournir l'appui financier.
FL : Vous projettez-vous à l'international ?
AF : Pas à ce stade. Le Liban d'abord, c'est le pays où
nous souhaitons créer des partenariats solides et des relations dans le
secteur du 'business development'.
FL : Quels sont vos projets en cours ?
AF : Nous avons différents projets qui sont en phase terminale
d'étude de faisabilité.
Nous sommes maintenant prêts, au niveau des infrastructures internes de
la société, à développer nos activités.
FL : A votre avis, quelles sont les perspectives pour le Liban
?
AF : Certains secteurs vont inévitablement se développer.
Je pense aux technologies, au tourisme par exemple. A une échelle plus
large, tous les business qui requierent un facteur humain sont bien positionnées
au Liban. Et la plus-value est le facteur humain. Nous sommes ici pour promouvoir
toutes les bonnes idées qui se présentent à nous, et il y
en a beaucoup !!
FL : Pensez-vous que l'environnement économique est approprié
pour les investisseurs au Liban ?
AF : Oui, c'est la bonne place pour investir. Cependant quelques
zones d'ombres subsistent : les aspects juridiques, légaux ou une partie
des infrastructures.
En bref, plus nous libéralisons l'économie, plus elle est flexible,
et plus elle est flexible, mieux elle se porte. Dans ce cadre, nous ne devrions
pas craindre la compétition, nous avons les capacités de réussir
et il n'y aucune restiction à ce qui composerait l'environnement idéal.
Mais nous devons atteinfre cet objectif étape par étape, en suivant
un plan dont tout le monde a conscience. Avec la vision de ce que nous voulons
faire, d'où nous voulons aller, il est plus facile d'agir dans une direction
commune.
FL : Considérez-vous d'autres aspects que la finance
lorsque vous décidez d'investir dans un projet ?
AF : Plus que jamais oui. Comme je vous l'ai dit, nous nous efforçons
d'appliquer des standards internationaux. Dans ce sens, les aspects sociaux, éthiques
et environnementaux d'un projet sont pris en considération pendant l'étude
de faisabilité. Finalement, ce qui fait la différence entre en bon
et un mauvais projet, c'est l'impact de ces aspects sur son environnement.
FL : Si vous étiez un arbre, lequel seriez-vous ?
AF : Un olivier ! Parce qu'il est polyvalent, beau, sacré,
et... J'adore l'huile d'olive !!
Yann Rotil
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