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Principales entreprises libanaises
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Le Secteur Immobilier au Liban
Beyrouth a été
classée 23 ème ville la plus chère pour l’immobilier
de bureau dans une étude menée par Cushman and Wakefield Healy &
Baker en 2003.
Beyrouth, autrefois considérée comme "la Perle de l’Orient"
est également classée |
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ville la plus chère du Moyen Orient et d’Afrique, loin devant Tel
Aviv, Dubai, Istambul et Johannesburg. Dans l’étude précédente
la capitale du Liban était en 28 ème position dans le monde et en
deuxième au niveau régional.
L'immobilier au Liban a connu des périodes très contrastées.
Au début des années 90 le secteur tirait toute l'économie
grâce à des programmes de reconstruction intensifs, les constructions
"poussaient" un peu partout dans le pays.
Le problème est que la grande majorité de ces constructions s'adressaient
à une clientèle haut de gamme ou venant du Golfe, alors que la demande
était plutôt orientée vers des appartements de moyen standing.
Ceci a conduit à une sévère récession dont le secteur
n'est pas encore sorti à ce jour. Le marché a manqué de liquidité,
et les prix ont chuté. Le résultat immédiat a été
que les propriétaires n'ont pas voulu vendre à des prix qu'ils jugeaient
bien en dessous de celui du marché. Le marché montre désormais
des signes positifs.
L'immobilier est en train de basculer vers une gestion nettement plus professionnelle
alors qu'il était, traditionnellement, géré par des familles.
La meilleure illustration est que les investisseurs procèdent désormais
à des études de marché et de faisabilité avant d'entreprendre
la construction proprement dite. Ce n'était pas le cas il y a 10 ans.
Un autre signe positif est le retour des investisseurs internationaux au centre
ville. Virgin, Ericsson et presque tous les établissements financiers du
pays ont installé leur siège à cet endroit, le gros effort
qui a été consenti par le pays pour attirer les investisseurs est
en train de porter ses fruits.
Ce succès n'est pas étonnant : le Liban a de nombreux avantages
pour les grandes sociétés. Sa situation géographique en fait
une porte d'accès privilégiée vers le proche et moyen orient
et la qualité de vie que peuvent rencontrer les expatriés facilitent
leur implantation.
Au delà de ça, les lois bancaires constituent un plus pour les compagnies
étrangères désireuses de s'implanter dans la région.
Le futur peut être envisagé avec sérénité, plusieurs
projets importants étant encore dans leur phase ascendante. Au centre ville,
une réaction en chaîne est attendue: plus il y aura de sociétés
à venir s'y installer, plus il y aura de sociétés à
vouloir s'y installer. Ceci ne se limite pas au centre ville, l'effet d'attraction
joue également pour les quartiers environnants.
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Les principaux projets au Liban sont à
ce jour :
Centre ville :
Partiellement détruit pendant la guerre, cette espace est le coeur financier
du pays. La Société Libanaise pour le |
Développement et la Reconstruction (solidere) a été créée
pour reconstruire cette zone chérie par les Beiroutins. Deux marinas accueilleront
des bateaux et seront entourées par des boutiques et des restaurants. Le
centre ville attire de nouveau les badauds dans ce qui a été le
plus gros chantier du monde il y a quelques années.
Des espaces verts et un accès par de larges routes contribueront à
redonner aux Libanais la fierté de leur capitale.
Environ 58% des 342 589 mètres carrés d’immobilier de bureau
du centre ville de Beyrouth sont occupés selon une étude de RAMCO
société de conseil en immobilier. Le groupe basé à
Beyrouth montre que sur les 119 immeubles de bureaux du centre ville, 30 (soit
25%) sont totalement occupés alors que 44 (37%) sont totalement vides.
En juillet 2002, la vente d’un terrain de la place Riad El Solh pour 52
millions de dollars a conduit au projet le plus ambitieux du centre ville.
Mais l’attraction principale de ce projet réside dans le fait que
le projet architectural promet d’être l’un des plus novateurs
de la région. L’architecte de renommée internationale Jean
Nouvel a été choisi pour préparer « les plans de l’icône
architecturale du Beyrouth moderne.Le terrain est prévu pour accueillir
un espace de 50 000 mètres carrés qui incluera un centre commercial,
des cinémas, un hôtel, des appartements, un immeuble en copropriété,
un fitness center et un immeuble de bureaux, le tout utilisant les dernières
technologies.
Linor :
Nous avons vu les développement de ce projet in Dbayeh, avec la marina
et tout l'espace qui a été gagné sur la mer. De plus, la
décharge a été réhabilitée et sur le plan de
l'environnement c'est un grand pas en avant vers un Liban propre.
Le traitement des eaux usées et également un défi majeur
pour le Liban. Il est utile de rappeler que le pays du Cèdre est le seul
qui soit auto suffisant en eau de toute la région. Ceci fait de l'eau un
bien stratégique. Elle devient un atout et des travaux ont été
entrepris en vue de garantir un approvisionnement domestique et industriel en
eau non polluée.
Aujourd'hui, le Liban a une infrastructure bien meilleure qu'il y a cinq ans.
Le temps où il fallait deux heures pour aller de Beyrouth à Jounieh
est révolu.Si les mêmes progrès peuvent être faits dans
les cinq prochaines années, le pays sera proche d'avoir retrouvé
son faste passé.
Yann
Rotil |
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