First Lebanon - Votre portail Libanais consacré aux affaires et au tourisme
First Mediterranean Network - Réseau Méditerranéen d'Affaires
 

A
- Agences de Publicité
- Agences de Voyages
- Alimentation &

Boissons
- Appartements
meublés
- Architectes
- Architecture
Intérieure/Décoration
- Artisanat
- Assurances
- Automobile



B
- Banques
- Bijouteries

- Bureaux d'Etudes


C
- Casinos
- Commerce
- Construction /

Ingénierie
- Consultants

- Cosmétologie


D
- Décoration &
Ameublement
- Décoration Extérieure



E
- Edition
- Electroménager
- Enseignement Primaire
& Secondaire
- Enseignement Sup. /
Formation Continue
- Environnement /
Traitement Déchets
- Equipements de
Bureaux / Electronique
- Equipements d'hôtels
et de Restaurants


H
- Hôtels 3
- Hôtels 4(A)
- Hôtels 4(B)
- Hôtels 5


I
- Immobilier
- Imprimeries
- Industrie
- Informatique
- Internet



L
- Location de voitures
- Luminaires
- Luxe



M
- Médias
- Messageries Rapides
- Mode
- Montres
- Musique


P
- Patisseries
- Produits Promotionnels


R
- Recrutement
- Restaurants



S
- Sanitaires
- Santé / Beauté
- Sécurité
- Services

- Services Financiers


T

- Tapis Orientaux
- Taxi
- Télécommunication &
Téléphonie
- Traitement de l'Eau
- Transport




© ebizproduction 2006
Tel : (+961) 3 577863

Ajoutez votre société
sur ce site

 



< Retour à l'édito <
....................................................................................................................................
Principales entreprises libanaises :
Télécommunication et Téléphonie
Internet
Informatique
Média
   
En plus...
Interview de Rabih Nassar, au sujet du développement de la société ElementN - Fév. 2005
Interview de Dany Karam et Ziad Kebbi, Dir. d'Elément TV - Dec. 2004
Rencontre avec M. Habib Maaz, directeur de Unilog Liban - Oct. 2004
1ère étude sur le secteur des TIC au Liban - Août 2004
Interview de M. Nahas - Mars 2004
....................................................................................................................................

Interview de Rabih Nassar, au sujet du développement de la société ElementN

Ce mois ci nous sommes allés à la rencontre de Rabih Nassar, fondateur de la jeune mais très prometteuse société ElementN.

Berytech : En quelques mots, pouvez vous nous décrire l'activité de ElementN ?
Rabih Nassar : ElementN est un éditeur de logiciel. Notre produit principal “Autoforms” permet aux entreprises de prototyper des solutions informatiques en interne d’une manière simple et efficace. Autoforms génère une réduction de coûts et un gain de productivité considérables.
En termes plus techniques, Autoforms permet à l’entreprise de modéliser et de déployer ses processus métiers en suivant les normes J2EE mais sans avoir à manipuler des architectures applicatives compliquées, donc sans nécessiter d’ expertise poussée en termes de développement Java.
Notre marché, qui est principalement constitué de moyennes et grandes entreprises, nous impose de fournir également les services de développement et de maintenance requis pour exploiter la plateforme ainsi que les services de conseil en business pour permettre à nos clients de mener à bien leurs initiatives ou projets de E-Business.

B : Qu'est ce qui vous a amené à créer cette société ? Depuis quand existe t elle ?
R.N : Nous sommes deux fondateurs principaux, moi même et Marc Salem. Nous avons tous les deux un background entrepreneurial et des années d’expérience en développement de produits informatique et conseil aux entreprises.
En 2002, la société de conseil international Accenture nous a proposé de l’aider à développer le projet E-Business d’un de ses plus gros clients au moyen orient. Nous avons alors proposé l’idée de créer Autoforms pour nous permettre d’accélérer le développement et de répondre aux contraintes du projet en terme de délais et de volume. Nous avions en fait déjà pensé à un tel produit sans que l’opportunité de le réaliser se soit présentée. Nous en avons profité pour le mettre en œuvre.
En 2004 3 partenaires français ont rejoint la société pour établir et développer notre présence et notre marché en Europe :
Michel Danon (PDG de ElementN France) qui était directeur mondial des services pour les banques chez General Electric Information Services ainsi que Vice Président de BroadVision Inc. Michel Safi qui avait un background dans le conseil chez Price Waterhouse Coopers et avait occupé successivement le poste de directeur de vente chez BroadVision et chez Egg plc en France Renaud Houri qui était directeur Général de BroadVision-France.

B : Qui sont vos concurrents et qu’est ce qui constitue votre force par rapport à eux ?
R.N : Le secteur Business Process Management (BPM) dont nous faisons partie est toujours très fragmenté : la plupart des acteurs contrôlent une part de marché assez petite par rapport à la taille globale. Donc les concurrents sont très nombreux, mais pris séparément ils sont aussi moins dangereux.
Des efforts de standardisation et de consolidation sont en cours, cependant loin des grandes lignes, les produits actuels présentent toujours des attributs et des fonctionnalités assez divergents. Quant à Autoforms, nous essayons de nous créer une niche qui se situe au croisement du BPM, de la gestion de contenu et du développement rapide d’application (RAD). En essayant de réunir ces trois domaines distincts mais interdépendants en pratique sur la quasi-totalité des projets E-Business, nous permettons aux entreprises de réduire leurs coûts initiaux de développement de solutions de manière importante tout en leur apportant une meilleure réactivité aux changements donc un coût de maintenance et d’exploitation très réduits. Dû à ces attributs Autoforms est un produit très pragmatique qui est beaucoup plus centré sur les besoins réels du client que les autres produits, et offre ainsi un ROI assez fort par rapport à la concurrence.
A ce jour ElementN est toujours au stade de start-up et donc de taille assez petite pour concurrencer les leaders du marché, notre force pour le moment réside dans le relationnel et nous utilisons notre base de clients existants pour consolider notre position et attaquer des marchés plus importants.

B : Quels sont les principaux marchés sur lesquels vous travaillez ? Vos principaux clients ?
R.N : Nous sommes présents dans le golfe arabe, en France et en Europe en général. Nous ciblons principalement les sociétés de télécommunications, les sociétés industrielles et les banques.
Parmi nos principaux clients on peut citer MTC-Vodafone, MTC-Touch, Saudi Telecom, Accenture, Telecom Italia, SACEM, Zajil Telecom, Aramco.

B : Comment se répartissent les rôles entre la société libanaise et la française ?
R.N : Le siège principal se trouve en France. Notre centre de développement est au Liban ainsi que le siège pour le moyen orient.

B : Comment envisagez vous l'avenir à moyen et long terme pour la société ?
R.N : Nous sommes positionnés sur un secteur qui n’est pas mature et qui est en pleine croissance. Dans les années à venir, nous allons continuer d’apporter de innovations au produit en essayant de développer d’avantage notre positionnement centré sur le développement rapide des applications E-Business.
L’année 2005 sera décisive pour notre croissance en Europe où nous tavaillons actuellement sur un nombre important de grands comptes et d’alliances stratégiques, nous envisageons également l’établissement d’un centre de développement à Sophia-Antipolis pour remplacer celui de Beyrouth qui restera pour le moment notre siège au moyen orient.

B : Qu’est ce qui vous pousse à vous installer dans le sud de la France ?
R.N : Plusieurs raisons. On ne rencontre pas de conditions de travail optimales pour une société comme la nôtre au Liban : lourdeurs administratives, services télécom loin d’être à la hauteur, coût de la vie… De plus, nous avons des difficultés à trouver des ingénieurs « senior » qualifiés sur place, ceci nous impose de recruter à l’étranger et l’environnement, je veux dire le cadre de vie, n’est pas satisfaisant pour des personnes venant de l’étranger habiter au Liban. C’est sans doute différent pour ceux qui viennent en vacances mais pour nous le problème est réel : les gens s’installent pour des périodes longues. En dehors des zones restaurants, des quelques plages et stations de ski, le pays est « en mauvais état » avec une détérioration de l’environnement qui se voit en temps réel ! En plus le Liban n’offre que très peu d’attractions culturelles, du type théâtres, musées, centres artistiques etc.
Il faut dire aussi que l’administration ne nous facilite pas la tâche pour opérer à partir du Liban alors que nous créons des emplois locaux, que nous apportons un savoir faire très recherché et que nos revenus proviennent quasi exclusivement de l’exportation.

B : Qu'est ce qui vous a amené à choisir Berytech pour établir vos bureaux ?
R.N : Nous avons opté pour le Liban du fait de son emplacement central entre l’Europe et les pays du golfe arabe. La décision de s’implanter à Berytech est venue par la vocation du pôle ainsi que pour les avantages que la formule hôtel d’entreprise présentait. Il faut aussi mentionner les relations personnelles que nous avions gardé avec les responsables de Berytech depuis le temps où nous étudiions à la Faculté d’Ingénieurs de l’USJ.

Yann Rotil
Beyrouth le 3 février 2005